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Anne-Marie Rastel, alias Téoua, est née le 23 janvier 1964 à Avignon.
Ce qui la caractérise, c’est un long chemin atypique vers la voie artistique, de son enfance à l’âge adulte, ponctuée de voyages, pour arriver aujourd’hui sexagénaire à s’assumer totalement artiste peintre et écrivaine et faire de son exploration artistique le centre de sa vie, s’émancipant définitivement de tout conformisme.
Elle a plusieurs vies à son compteur, sur lesquelles elle a toujours posé un regard esthétique, transcendant toute épreuve en œuvre.
De Vienne où jeune maman, elle suit des cours du soir pour apprendre le dessin et la peinture avec une enseignante des Beaux-Arts, où elle s’imprègne de la mémoire du symbolisme, fascinée par Egon Schiele et Gustav Klimt, à la Guadeloupe où elle s’exerce à la peinture à l’huile, caressée par les alizés et la belle langue créole, retrouvant sa terre natale, la Provence, où elle écrit, peint et expose en galerie et sur les marchés, l’Arabie Saoudite où elle dépasse les interdits et affiche sa liberté, la Guyane où elle puise une force vitale sur le fleuve l’Approuague, et dans la forêt luxuriante au milieu des singes hurleurs, côtoyant l’anaconda, pour se poser à 50 ans sur la terre de sa branche maternelle, l’Euskadi (le Pays Basque) et continuer son ouvrage, la toile de sa liberté, son indépendance.
Ce qui l’anime, c’est toujours et encore d’aller vers l’inconnu. Découvrir, apprendre, par elle-même ou reprenant des études, une faim de savoirs et d’expériences.
Elle reprend ses études à 30 ans pour obtenir une licence de Lettres Modernes en 1997, puis à 44 ans pour obtenir un Master en Sciences du langage, et plus récemment à 55 ans pour obtenir un DU en Arts & Médiations thérapeutiques. Sa formation artistique reste essentiellement autodidacte.
Sa peinture, autrefois décrite comme de la figuration narrative, évolue aujourd’hui vers une production iconique et iconogène. Elle explore les connexions cérébrales – neurones et psychisme – et cherche à comprendre comment le cerveau réagit aux stimuli émotionnels. Une démarche qui croise art numérique, recherches cliniques en sciences humaines et neurobiologie.
« Sublimer le Réel pour ne pas seulement voir, mais regarder le monde à travers l’œuvre » écrit Paul Audi. Téoua, elle, dirait : « Regarder le cerveau à travers l’œuvre. »
Elle expose dès les années 1990 dans des boutiques de déco et commence à vendre ses toiles, se décide à franchir le pas en 2005 et soumet son dossier à la Maison des Artistes, devenant professionnelle. Elle exposera alors dans des foires et salons, sur des marchés, des restaurants et plus récemment au Pays basque dans des expositions collectives pour finalement ouvrir son atelier-galerie dans le village où elle résidera, Sare, de 2019 à début 2025, et y prodiguer des ateliers d’expression et création artistiques à l’adresse des enfants. Désormais elle travaille à son domicile à Biarritz, elle reprend son bâton de Pellerin pour faire connaître sa toute jeune démarche artistique, son concept, L’Art Neuronal.
Elle est artiste auteure professionnelle déclarée à la Maison des Artistes depuis 20 ans. Toutes ses oeuvres littéraires et picturales sont protégées, déposées à la SDGL (Société des Gens de lettres) et à l’ADAGP. Toute artiste déclare ses revenus à l’URSSAF, paie des cotisations et ses impôts. Tout visiteur de ce blog se doit de respecter la propriété intellectuelle.
Marquée dans mon enfance par les comédies musicales américaines des années 50, et ayant pratiqué la danse classique puis le Modern Jazz pendant une vingtaine d’années, j’ai décidé de faire une place à la danse dans ma nouvelle démarche artistique, aux côtés de la peinture numérique et de la musique. Ne pouvant, ni ne voulant séparer ces trois disciplines qui m’habitent. C’est ce qui m’anime, me fait vibrer et vivre tout simplement depuis en fait le jour où je me suis dressée sur mes deux jambes, que j’ai pu me saisir de crayons et pinceaux et découvrir la musique, toutes les musiques. Et il y a deux ans à 59 ans, je me suis décidée enfin à apprendre à jouer d’un instrument, la batterie.
Performance réalisée le 29 novembre 2024 dans les studios de l’Atabal (Biarritz), filmée par Maïwen Le Vourch’, avec la collaboration de Cédric Lepine, batteur et enseignant à la Rock Eskola de l’Atabal, qui m’a préparée à jouer ce titre – loin de mon niveau !- , m’a prêté sa batterie et s’est occupé des arrangements sonores sur place.
Cette performance est une allégorie de mon changement de vie et de période artistique.
J’y interprète la mort de la Geisha, représentée sur les oeuvres de figuration narrative disposées au sol.
Le morceau que j’interprète à la batterie « The Truth Will Always Be » est de Pat Metheny.
Les émotions fortes générées par ce moment vont se traduire par la peinture numérique qui apparaît simultanément sur l’écran du téléviseur, connecté à ma tablette.
Et c’est cela qui m’anime aujourd’hui, voir apparaître ce que mon cerveau, neurones et psychisme, fait de toutes ces émotions, ce que j’appelle donc Art Neuronal.
La dernière vidéo ci-dessus est sans le son, je danse sur « A Storm on a Summer Day » interprété par Full Crate et Gaidaa. Vous pouvez retrouver un extrait de cette danse avec la musique – dans le respect des droits d’auteur- sur mon compte FB annemarierastel ainsi que sur mon compte Instagram nanou_rastel